À l’origine de ce stage, la rencontre de deux Gestalt-thérapeutes gastronomes et amoureux de la cuisine. Cette dimension commune nous a, à de nombreuses reprises, réunis autour d’une table, dégustant nos plats et nous racontant à travers eux. Saveurs, odeurs, couleurs concouraient alors à réveiller les souvenirs et les émotions qui y sont liées.
Marcel Proust l’avait parfaitement décrit dans son roman « À la recherche du temps perdu », dont un extrait est proposé en bas de page, sous le formulaire de contact.
Dans cette convivialité tranquille, l’idée a germé: nous ferons un stage ensemble, en cuisine, avec la Gestalt. Nous vous proposons de vivre cette expérience, de laisser vivre vos sens et vos émotions, pour aller à la rencontre de votre « cuisine » intérieure.
Si vous n’avez pas lu la plaquette, vous pouvez la télécharger ICI.
La Gestalt-thérapie étant une approche psychologique humaniste basée sur le lien et la mémoire vécue, il nous a semblé tout naturel d’imaginer une psychothérapie articulée autour de l’alimentation et de la cuisine.
Pour en savoir plus sur la Gestalt, vous trouverez un rapide éclaire en cliquant sur ce lien : https://www.larbrensoi.fr/la-gestalt/

… Quand d’un passé ancien rien ne subsiste, (…) seules, plus frêles mais plus vivaces, plus immatérielles, plus persistantes, plus fidèles, l’odeur et la saveur restent encore longtemps, comme des âmes, à se rappeler, à attendre, à espérer, sur la ruine de tout le reste, à porter sans fléchir, sur leur gouttelette presque impalpable, l’édifice immense du souvenir. »
« … dès que j’eus reconnu le goût du morceau de madeleine trempé dans le tilleul que me donnait ma tante (quoique je ne susse pas encore et dusse remettre à bien plus tard de découvrir pourquoi ce souvenir me rendait si heureux), aussitôt la vieille maison grise sur la rue, où était sa chambre, vint comme un décor de théâtre s’appliquer au petit pavillon, donnant sur le jardin, qu’on avait construit pour mes parents sur ses derrières (ce pan tronqué que seul j’avais revu jusque-là) ; et avec la maison, la ville, depuis le matin jusqu’au soir et par tous les temps, la Place où on
m’envoyait avant déjeuner, les rues où, j’allais faire des courses, les chemins qu’on prenait si le temps était beau. »
